Le 2 octobre, les défenseur des droits humains messieurs Kamal Al Tarayh, Al Mahjoub Awlad Al Cheikh et Mohamed Manolo ont été libérés de la prison de Dahkla au Sahara Occidental après avoir purgé trois ans de prison pour « avoir formé une bande criminelle », « complicité de meurtre », « violence contre des fonctionnaires » et « dégradation de biens publics ».
M. Abd Al Aziz Barrai a été libéré le 1er octobre dans la même affaire.
Ils sont tous membres de l’organisation du Sahara Occidental contre la Torture et renommés pour leur plaidoyer en faveur de l’autodétermination du peuple du Sahara Occidental sous administration marocaine.
Le 18 avril 2012, la Cour d’appel de Lâayoune avait condamné les six défenseurs des droits humains à trois ans de prison. Cependant, tous les défenseurs avaient déclaré qu’ils n’étaient pas présents lors des évènements violents et avaient protesté avec véhémence contre le caractère inéquitable et politique de leur procès. Aucune preuve à charge n’avait été présentée devant la cour pour prouver que les accusés étaient présents et avaient participé aux évènements de Dakhla.
Front Line Defenders reste préoccupée par la campagne d’acharnement judiciaire contre les défenseur-ses des droits humains au Sahara Occidental. Front Line Defenders pense que le procès de ces défenseurs était directement lié à leur travail légitime et pacifique en faveur des droits humains, en particulier à leur plaidoyer en faveur de l’autodétermination du Sahara Occidental sous administration marocaine.
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