L'Association Canarienne de solidarité avec le Sahara exige au Maroc la liberté des prisonniers politiques

LAS PALMAS DE GRAN CANARIA, 25 Mars (EUROPA PRESS) –

L’Association canarienne de Solidarité le peuple saharaui a remis, aujourd’hui, une lettre au consul du Maroc aux ïles Canaries exigeant la libération « de tous les prisonniers politiques sahraouis » et de faire la lumière sur le sort « de plus de 500 disparus sahraouis ».


La lettre est aussi destinée au Roi du Maroc avec les exigences aussi pour qu’il « libère les 7 défenseurs sahraouis des droits de l’homme, soumis à un Tribunal Militaire par le régime marocain, qu’il mette fin à l’oppression et la répression contre la population sahraouie et mettre fin a la persécution et harcèlement des défenseurs des droits de l’homme sahraouis, et la condamnation des coupables ».

Elle considère aussi nécessaire le »retrait de toutes les forces d’oppression déployées dans les rues des villes sahraouies occupées, l’entrée et circulation libre d’observateurs internationaux et des médias d’information dans le territoire et l’accomplissement de la part du Maroc de la légalité internationale sur le territoire du Sahara Occidental et la célébration du Référendum d’Autodétermination comme voie unique pour aboutir à la paix et la stabilité dans la zone ».

L’association a exprimé par écrit au consul sa « préoccupation devant la situation dégradante des droits de l’homme que la population sahraouie vit sous l’occupation marocaine, comme conséquence du système répressif implanté dans le territoire du Sahara Occidental au moyen du déploiement d’unités multiples dirigées à maltraiter, à séquestrer et torturer les manifestants pacifiques sahraouis, en empêchant l’exercice de leurs droits fondamentaux et l’expression libre de leurs droits légitimes à l’autodétermination ».

Ils ont aussi voulu dénoncer « l’arrestation de la jeune fille de 19 ans Nguia Hauasi de la part de la gendarmerie marocaine, en subissant des abus sexuels sous la conduite des employés Abdoul Aziz Naoush surnommé « Thouhima » et Khaled Barka, ces deux éléments sont impliqués dans une série d’abus et de violations qui affectent des dizaines de citoyens sahraouis depuis 2005″ et la « découverte d’une fosse commune près de la localité de Boukraa ».

Europa Press

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