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Les députés européens ont voté mercredi, à Strasbourg, en faveur d’une révision du règlement intérieur du Parlement européen pour renforcer l’intégrité et la transparence de l’institution, ébranlée par le scandale de corruption du Qatargate, selon l’AFP.

L’amendement du règlement, qui entrera en vigueur le 1er novembre, a été soutenu à une large majorité en plénière (505 voix pour, 93 contre et 52 abstentions).

La définition du conflit d’intérêts a également été clarifiée et la conduite d’activités de lobbying parallèlement à l’exercice du mandat de député européen a été interdite.

Aussi, de nouvelles règles ont été établies concernant les groupes non officiels de députés, notamment pour leur interdire d’utiliser le nom ou le logo du Parlement et ainsi éviter d’éventuelles confusions quant à la communication de l’institution.

L’écologiste Gwendoline Delbos-Corfield a regretté l’absence de progrès concernant les « emplois secondaires », emplois assumés par certains députés en parallèle de leur mandat.

« Nous avons eu une interdiction de faire du lobbying, ce qui semble être un minimum, mais au lieu de cela, vous pouvez avoir un travail en même temps que votre député européen et gagner beaucoup d’argent. C’est étrange, d’autant plus qu’ici nous sommes confortablement rémunérés », a-t-elle remarqué.

Dans l’enquête dite du « Qatargate », le Qatar et le Maroc, qui nient fermement les faits, sont soupçonnés d’avoir offert des paiements en espèces ou des cadeaux à des parlementaires européens en échange d’interventions favorables à leurs intérêts.

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